Géométries du désir
René Girard
Textes réunis et présentés par Mark Anspach
Éditions de L'Herne
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"En 1961, René Girard prend le mimétisme de Don Quichotte comme point de départ pour son premier livre, Mensonge romantique et Vérité romanesque, qui retrace l'histoire du désir en Occident à travers les œuvres de quelques grands écrivains. Cinquante ans après, le présent ouvrage renoue avec cette ambition. Plus qu'un simple recueil de textes, il représente une tentative de décrire la même histoire sur une échelle plus vaste, de l'amour courtois du roman médieval jusqu'à l'érotisme voyeuriste du roman contemporain."
—Préface de Mark Anspach
"Une tentative qui peut sembler démesurée, mais il ne s’agit pas d’être exhaustif, simplement d’éclairer par quelques exemples probants la mise en œuvre de cette théorie globale, selon laquelle les personnages créés par les grands auteurs évoluent dans une mécanique de rapports qui fonctionnent selon des lois universelles. (...) Pour chacun des auteurs examinés, Girard pointe également le sens que les rapports décrits prennent dans notre univers contemporain. (...) L’ensemble reste d’un intérêt constant."
—Elizabeth Legros Chapuis, Sédiments
Lire la recension complète ici
"Dans ce petit livre, Girard reprend l'idée de son premier grand essai, Mensonge romantique et vérité romanesque, publié en 1961 et qui reste un modèle du genre : relire de grands romans ou de grands textes pour en tirer une «loi» sur le désir mimétique. (…) Géométries du désir, outre son titre évocateur, appuie ainsi la désormais célèbre théorie girardienne en s'intéressant aux grands textes littéraires. Un bon rappel en la matière."
—Jean-Laurent Glémin, Parutions.com
"L’idée majeure que développe René Girard est que le désir fonctionne par mimétisme, c’est-à-dire qu’il y a un troisième terme dans l’équation amoureuse : le modèle que l’amant suit, auquel il tente de se mesurer et qui rend l’objet de son désir désirable. J’ai trouvé extrêmement intéressant l’article sur Yvain, avec en prime une attaque contre le fait de vouloir voir du refoulement partout (…). L’analyse de Roméo et Juliette était très pertinente, mettant le doigt sur les difficultés qu’il y a à faire une histoire sur «l’amour vrai». J’ai aussi particulièrement apprécié les commentaires sur Paolo et Francesca."
—The Bursar, La Vallée des Grenouilles séchées